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L1 PSG : Lille : Notes > Un Paris solide mais trop prudent

Publié le 27 Janvier 2008 à 19h37 par Ted75
Au terme d'une rencontre relativement fermée et terne, le nul 0-0 entre Lille et le PSG est tout à fait logique. Les Parisiens se sont montrés solides encore une fois mais ont manqué d'audace en phase offensive, pour preuve, le peu de tirs tentés dans ce match (2 contre 15 pour les Lillois). Le duo Clément-Chantôme a encore été satisfaisant à la récupération tandis que la charnière Yepes-Camara prend de plus en plus ses marques.
Landreau (5.5) : C'est bien clair, il n'a été que peu sollicité. Uniquement un arrêt à effectuer sur une frappe de Debuchy (35e). Sur le corner, il a vu la reprise de Cabaye s'écraser sur son poteau (36e). A son discrédit, des dégagements au pied toujours imprécis.

Ceará (5.5) : S'il parait toujours aussi à l'aise balle au pied, il a laissé quelques espaces dans son couloir à Michel Bastos. Au fil de la rencontre, il a resserré son marquage et a pu contenir son compatriote. Il a même connu plus de facilité à prendre Mirallas, entré à la place du gaucher lillois.

Camara (6) : L'ancien Stéphanois monte en puissance dans l'équipe parisienne. Il gagna encore pas mal de duels et fut souvent bien placé.

Yepes (5.5) : Il fut parfois mis en difficulté par Fauvergue mais s'en est bien sorti grâce à son expérience. Performant dans le jeu aérien, il souffrit encore d'imprécision dans ses relances.

Armand (5.5) : Un match propre de la part du latéral gauche qui a bien muselé Debuchy. Il aurait pu apporter davantage offensivement car Rothen fut souvent livré à lui-même.

Chantôme (6) : Il avoua après le match que l'enchaînement des matches lui a rendu les jambes lourdes en début de partie. Ensuite, il a effectué une bonne prestation perdant toujours aussi peu de ballons et sachant bien orienter le jeu. A son crédit, une frappe lointaine bien captée par Malicki (73e).

Clément (6) : Il a encore récupéré pas mal de ballons dans les pieds adverses. Il devait éteindre l'activité d'Obraniak et a mis du temps à savoir comment le prendre. Il n'a pas tardé à trouver la clé en seconde période où on a moins vu l'ancien Messin.

Mendy (4) : S'il a cherché à aider Ceará défensivement, son apport offensif a été nul. Une envie de bien faire et de combiner avec Diané notamment mais pas mal de ballons perdus au final. Remplacé par Arnaud (83e).

Rothen (5.5) : Il n'a pas eu son influence habituelle mais cela est du à un homme, Béria. Le latéral lillois fut très agressif dans le bon sens du terme sur le gaucher parisien et a empêché les transmissions de ce dernier en direction de ses partenaires. Pour échapper au marquage, l'ancien Monégasque s'est alors positionné dans une zone axiale sans vraiment pouvoir créer le danger.

Luyindula (4.5) : Il aida beaucoup ses milieux en se plaçant dans les intervalles pour servir de point d'appui. Mais il n'eut pas une grand influence et son entente avec Diané fut trop peu visible. Beaucoup de ballons perdus également. Juste à noter une frappe du gauche bien captée par Malicki (34e). Remplacé par Bourillon (86e) qui s'est placé au côté de Clément à la récupération, Chantôme montant d'un cran.

Diané (5) : L'Ivoirien a beaucoup bougé sur le front de l'attaque. Il fut un des seuls à pouvoir perturber la défense nordiste par ses prises de balle. Mais il a fini sur les rotules.

Le Guen (4.5) : Il fut conforme à ses convictions en laissant Bernard Mendy sur le côté droit du milieu malgré son match décevant à Lorient. Mais il a du être déçu de son rendement et doit attendre avec impatience l'arrivée d'un milieu droit qui pourrait être Krasic. Mis à part cela, avec le manque de fraîcheur des Parisiens qui enchaînaient leur sixième match en vingt jours, il aurait pu faire entrer du sang neuf plus tôt mais a voulu conserver un équilibre dans l'équipe pendant plus de 80 minutes. Paris qui a terminé la rencontre avec Diané seul en pointe et Chantôme juste derrière en milieu axial, Bourillon accompagnant Clément à la récupération.

Pas grand-chose à noter sur l'arbitrage de monsieur Ruffray (5) même s'il aurait pu siffler un penalty pour une faute de Clément sur Mirallas dans la surface. Le milieu parisien n'a pas touché le ballon sur le contact mais l'attaquant belge a trop amplifié sa chute.
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