L'esprit de groupe :
(Au sujet de la soirée de mercredi passée sur un circuit de karting) "Il y a des choses qu'il est important de vivre en interne. Toute initiative prise dans le but de consolider le groupe et de mieux vivre ensemble est bénéfique. La saison passée, lors des deux derniers mois, nous avons pu nous en sortir grâce à une cohésion et une volonté générale d'être solidaires. Aujourd'hui encore, il nous reste dix matchs de championnat pour assurer le maintien. Quand on se trouve deux années de suite dans cette situation, ce n'est pas un hasard. On n'a pas le choix, il faut prôner la mobilisation générale. On va lutter avec des équipes qui sont aussi dans cette dynamique, mais avec moins de pression, moins de divergences et moins d'éparpillements."
L'exaspération des supporters :
(A propos du départ anticipé des supporters parisiens samedi dernier à Rennes) "Je peux les comprendre. Ils vivent cette situation depuis trop longtemps. Mais nous ne mettons pas de mauvaise volonté. Simplement, notre potentiel a des limites. On s'investit au maximum. Ça va être difficile. Dans la lutte, tous les détails peuvent compter."
Les erreurs individuelles :
"Je ne fuis pas, j'assume mes responsabilités. Un gardien a des cycles. On ne peut pas être douze ans au même niveau. C'est évident que dans mon cas - être international et jouer au PSG -, c'est plus difficile. Je suis tous les jours très, très exposé. Ma carrière passe par ça. Tous les jours, j'essaie d'être intègre et le meilleur possible. Après, c'est la différence entre un joueur d'une équipe qui lutte pour le maintien et celui d'une équipe qui joue sans la pression du résultat."
Orientation de la carrière en cas de descente du club :
"Je ne peux pas rentrer dans ce genre de considération au début d'une lutte acharnée et décisive pour le club. Je vous promets que mon cas personnel m'importe peu aujourd'hui. On fera le point à la fin de saison et faites-moi confiance pour ne rien oublier. Rien ni personne... "