PSG : Bilan milieux - Pastore au-dessus du lot

Pastore, le génie enfin compris

Javier Pastore en 2014-2015

Ligue 1 : 34 matches, 5 buts, 10 passes décisives, 4 cartons jaune.
Ligue des champions : 10 matches, 1 passe décisive, 0 carton jaune.
Coupe de France + Coupe de la Ligue : 6 matches, 1 but, 0 carton jaune.

Souvent décrié ces dernières saisons, Javier Pastore a enfin fait taire les sceptiques. Plus régulier, même s'il y a encore du déchet dans son jeu, l'Argentin a été plus décisif cette saison en gagnant en influence dans le jeu parisien. Encore une fois, il faut préciser que tout n'a pas été gommé. Notamment ce déchet parfois important dans les passes. Mais c'est aussi parce-qu'il tente souvent la passe difficile et connait forcément plus d'échecs. Au-delà de ce constat, il a progressé dans un domaine : la récupération du ballon. Il a pris en volume de jeu et se bat beaucoup plus pour récupérer rapidement le ballon dans une position de milieu relayeur qui lui sied mieux. Même s'il a fini la saison en position de numéro 10 dans un 4-4-2 en losange qui pourrait lui convenir parfaitement. Sa saison a démarré sur les chapeaux de roue avec deux passes décisives à Reims (2-2) pour un certain Zlatan Ibrahimovic, avec qui l'entente s'est améliorée (voir ci-dessous).



Par la suite, il sera plus ou moins brillant. Il se signale notamment lors du match face à Barcelone en poule dans une position assez libre. Puis se mue souvent en avant-dernier passeur, ce qui ne figure pas toujours dans les statistiques. Preuve de sa confiance, il se met à réaliser des gestes fous comme ce coup du sombrero en s'emmenant le ballon derrière la jambe d'appui lors d'un match à Metz (voir ci-dessous). En 2015, il va définitivement s'installer dans l'équipe en étant décisif par ses buts et passes décisives. L'annonce de la grossesse de sa femme en janvier y est peut-être pour quelque chose et il lui dédicace d'ailleurs son but face à Evian TG, un but important à ce moment-là (4-2, voir ci-dessous). Revenu d'une petite blessure contractée fin janvier, il est décisif dès son retour face à Toulouse, avec un magnifique travail pour offrir une passe décisive à Rabiot (3-1, voir encore ci-dessous). Il enchaîne les prestations convaincantes et marque un très joli but face à Lens début mars. Avec une combinaison parfaite avec Ibrahimovic (voir plus bas).

Geste fou à Metz


Buts de Pastore et passe




Titulaire lors du fameux Chelsea-PSG, il est encore l'un des plus en jambes et un frisson passe dans les travées du stade londonien à chacune de ses accélérations. Peut-être un déclic pour lui alors qu'il est de nouveau appelé, en parallèle, en sélection argentine. Sa fin de saison est probante avec un bon match à Marseille, un excellent à Nice, lors duquel il marque deux buts (voir résumé du match ci-dessous), et quatre passes décisives en deux matches, face à Lille et Metz (voir encore ci-dessous). Seul bémol : sa prestation face au Barça lors du quart aller de Ligue des champions. Ratant une grosse occasion en début de partie, il retombe dans ses travers. Orphelin des cadres, tous absents ce soir-là (Verratti, Motta, Ibrahimovic entre autres), il apporte une preuve de plus qu'il a besoin d'être entouré pour être performant. Vivement la saison prochaine pour qu'il monte encore en puissance et prenne plus de place dans ce groupe, surtout qu'il a prolongé jusqu'en 2019 (voir interview PSGTV après sa prolongation). En cadeau bonus, ci-dessous, toutes ses passes décisives en Ligue 1 et des compils de sa saison.

Buts de Pastore et passes




Interview


Toutes ses passes en Ligue 1 + compils

Rabiot, talentueux mais agaçant

Adrien Rabiot en 2014-2015

Ligue 1 : 21 matches, 4 buts, 1 passe décisive, 1 carton jaune.
Ligue des champions : 4 matches, 0 carton jaune.
Coupe de France + Coupe de la Ligue : 8 matches, 1 carton jaune.

Pour des raisons contractuelles, Adrien Rabiot n'a débuté sa saison que fin novembre. Lors d'un match à Metz, au cours duquel il est titularisé. Avant cette rencontre, Laurent Blanc avait fait le point sur sa situation (voir vidéo ci-dessous). Comme Ancelotti, auparavant, le technicien français a toujours évoqué son potentiel, ses qualités de footballeur. Non sans oublier ses soucis extra-sportifs qui, malheureusement, risquent de gâcher son talent. Pourtant, sur le terrain, Rabiot a montré de belles choses dès son retour. Notamment face à l'Ajax Amsterdam, en Ligue des champions (3-1). Son manque de compétition le rattrape toutefois et il finit l'année civile sur les rotules.



Après le stage de Marrakech, il revient plus en jambes et marque un but à Bastia lors d'une soirée difficile pour le PSG (4-2, voir ci-dessous). Tout en réalisant des prestations honnêtes lors des différents matches de coupes qui sont proposés en janvier-février. Et également lors des matches d'après Coupe d'Europe lorsque Blanc fait tourner. La preuve face au TFC avec un joli doublé (3-1, voir son premier but ci-dessous d'une belle frappe enroulée). Abonné aux entrées en jeu lors des matches importants, il se signale notamment lors du fameux match à Chelsea où il provoque deux coups francs importants en toute fin de match permettant à l'équipe de respirer. Sa situation ne change guère toutefois. Même s'il passe devant Cabaye dans la hiérarchie des milieux en fin de saison. Auteur d'un but face à Reims lors de la dernière journée (3-2, voir ci-dessous), il a mal terminé cette saison. Un retard à l'entraînement le prive de déplacement avec le groupe pour la finale de Coupe de France face à Auxerre. Et quelques jours plus tard, sa maman et agent déclare qu'il veut partir du club. A n'y rien comprendre. Le talent ne fait pas tout au plus haut niveau...

Buts de Rabiot

Cabaye, saison noire

Yohan Cabaye en 2014-2015

Ligue 1 : 24 matches, 1 but, 1 passe décisive, 6 cartons jaune, 1 carton rouge.
Ligue des champions : 5 matches, 1 carton jaune.
Coupe de France + Coupe de la Ligue : 7 matches, 1 but, 1 carton jaune.

Peut-être l'une des grosses déceptions de cette saison. International français, Yohan Cabaye avait tout pour apporter plus qu'une solution de repli au milieu de terrain. Il n'en a rien été. L'ancien Lillois ne s'est jamais adapté au groupe. Souvent titulaire en début de saison, il se signale par un rouge sur la pelouse d'Evian TG en aout et des prestations loin d'être convaincantes. Son but face à Lens au Stade de France, en octobre (1-3, voir ci-dessous) ne masque pas son manque de justesse technique et son agressivité mal calculée.



Il connait pourtant une période faste après le stage de Marrakech début janvier. Auteur d'une belle passe décisive, sur une ouverture pour Lucas, à Bastia (4-2, voir ci-dessous), il prend confiance et enchaîne les bons matches. Il marque encore un but face à Nantes en Coupe de France (voir plus bas) mais se blesse le match d'après au bout d'un quart d'heure de jeu face à Caen (2-2). Une blessure qui le stoppe net alors qu'il avait réalisé un quart d'heure de haut niveau, entre ouvertures bien senties (celle amenant le but d'Ibrahimovic, voir ci-dessous) et frappes dangereuses. Revenu une première fois à Bordeaux, un mois plus tard (3-2), il se blesse à nouveau sitôt son entrée en jeu. La poisse. Il fait à nouveau son retour en avril mais ne retrouve plus ses sensations d'avant. Passé derrière Rabiot dans la hiérarchie, il finit la saison dans un relatif anonymat. Il avait pourtant déclaré, en janvier dernier, au micro de Bein ne pas regretter son choix de venir à Paris (voir ci-dessous). Nul doute, qu'aujourd'hui, il a changé d'avis...

But de Cabaye et ouvertures à Bastia et face à Caen




Interview BeIn


Voir bilan gardiens
Voir bilan défenseurs (1)
Voir bilan défenseurs (2)
Voir bilan milieux sur trio Motta-Verratti-Matuidi