Pour Le Guen, cette défaite est loin d'être une désillusion : "Je suis déçu mais pas abattu. Je ne suis pas un doux rêveur. Je connais la valeur de mon effectif. La saison va être dure... Je pense que l'on peut arriver à de bonnes choses mais à condition de rester solide et compact. Il faut se battre et moi je suis prêt à le faire."
Le Breton avait aligné le même onze de départ qu'à Marseille : "Je n'ai pas de regrets. J'y avais réfléchi avant. On ne peut pas changer l'équipe à chaque fois. Je suis convaincu que certains ont et auront du mal à enchaîner les matches. C'est difficile, pour cet effectif, de jouer tous les trois jours. Je dois le prendre en compte dans mes réflexions. Ce n'est pas une chose que je découvre. Quand j'ai décidé de mettre des jeunes à Schalke, je sentais le nécessité d'avoir de la fraîcheur. Je le dis depuis le début de saison, nous n'avons aucune marge. Et quand il n'y en a plus du tout comme ce soir, ce que nous devons espérer, c'est de pouvoir ouvrir le score. Ce qui n'a pas été le cas..."
Outre le manque de fraîcheur de son équipe, l'entraîneur parisien voit plusieurs explications à la défaite : "On fait vraiment des erreurs grossières. L'équipe s'est désunie une fois le but encaissé. Elle sentait certainement qu'elle n'avait pas la force pour aller chercher l'égalisation. Cela me rappelle le match face à Grenoble (0-1) : on joue, on s'impatiente un peu et on offre des solutions à l'adversaire. On avait pourtant tenté de retenir la leçon."
Le TFC a bien joué le coup : "Toulouse nous a attendus de manière organisée. Et ça, Toulouse sait faire. On n'est pas la première équipe piégée. Je trouve cependant que, contrairement au match de Marseille, on n'a pas été servis par les circonstances. On perd Fabrice (Pancrate) assez tôt dans le match et il a son importance depuis le début de saison. On est obligés de faire entrer Ludo (Giuly) plus tôt que prévu. J'avais prévu un remplacement à l'heure de jeu. Ce ne sont pas des excuses mais des circonstances qui sont préjudiciables."
Quelle est la vraie valeur du PSG ? "Ecoutez, je suis très vigilant. A Lyon, j'ai assumé les ambitions. Ici, je pense être conscient des forces et des faiblesses de l'effectif. Des forces il y en a, mais il y a aussi des manques. Et il faut tenter de les améliorer au fur et à mesure. Par de l'entraînement mais aussi en prenant des bonnes décisions dans la gestion de l'effectif. Et il ne faut jamais se décourager. Désormais, il faut préparer le déplacement à Nice, qui arrive dans trois jours."