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Anciens PSG : Les anciens apportent leur opinion sur le PSG

Publié le 07 Novembre 2008 à 13h10 par Ted75
Anciens  PSG : Les anciens apportent leur opinion sur le PSG
Le journal "Le Parisien" a interrogé quatre anciens membres du club parisien et leur a demandé leurs solutions pour permettre à Paris de retrouver son luxe d'antan.

Ainsi, Alain Cayzac, Laurent Fournier, Alain Roche et Bernard Lama ont distillé leur conseils.

Alain Cayzac (Président du PSG entre juillet 2006 et avril 2008):

"Tous les joueurs de football ont envie de gagner. Le problème à Paris, c'est la constance. Après leur grand match à Marseille, ils se sont inconsciemment relâchés. Pour éviter ce genre d'écueil, il faut de vrais leaders qui vous guident sur le terrain. Quand Makelele et Giuly seront au top, tout le monde en profitera. Dans les années 1990, il y avait onze leaders. La culture de la gagne est un concept collectif qui se forge au quotidien. Ce groupe n'a pas encore assez de vécu commun pour y parvenir."

Laurent Fournier (défenseur du PSG dans la période 1991-1994 et 1995-1998 et entraîneur du club entre février et décembre 2005) :

"Les joueurs ont montré à Marseille qu'ils avaient la culture de la gagne. Mais la remise en question doit être permanente et c'est sans doute ce qui leur manque. Après chaque match, il faut rebasculer et se remettre dans la même situation de défi qu'ils ont du ressentir avant le match au Vélodrome. Je peux vous assurer que Paul Le Guen a cette culture, il déteste perdre. Il faut que les joueurs s'identifient à lui. Il faut haïr la défaite et que tout le monde partage cet état d'esprit."

Alain Roche (défenseur du PSG entre 1992 et 1998, actuel chargé du recrutement pour le club) :

"Il faut refuser la défaite et se fixer des objectifs communs. Il faut qu'ils se prennent en charge. Ceux qui ne se sentent pas bien doivent le dire. Il faut agir au lieu de réagir. Je n'ai aucun doute sur l'envie et le discours de Paul Le Guen. Mais l'influence de l'entraîneur a ses limites s'il n'y a pas de prise en charge individuelle et collective. Quand on joue à Paris, on sait qu'en face chaque équipe va faire le match de sa vie. Si mentalement tu es prêt, tu sais que techniquement tu vas faire la différence."

Bernard Lama (gardien du PSG dans la période 1992-1997 et 1998-2000) :

"Retrouver la culture de la victoire ne se décide pas comme ça, en claquant des doigts. C'est un travail de longue haleine. Ce groupe a encore besoin de murir. La haine de la défaite se construit dans les catégories de jeunes. Si les joueurs n'ont pas ça en eux, ils ne vont pas le découvrir juste avant Lille. Dans ce club, depuis dix ans, il n'y a eu que des changements. Les présidents, les entraîneurs et les joueurs n'ont pas arrêté de défiler. Et au milieu on voudrait que se crée quand même un esprit PSG qui refuse la défaite ? C'est juste impossible."

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