Paris se cherche, entre les joueurs blessés, l'affaire Fiorèse, les « clans » qui se seraient formés, et un Vahid qui ne sait plus trop quoi, faire la tâche s'annonce ardue face à cette équipe monégasque, certes remaniée par rapport à l'année dernière, mais toujours compétitive en championnat et qui pourra compter sur Saviola pour faire oublier le match face à Liverpool. Paris a-t-il pour autant perdu d'avance ? Non, mais encore faut-il qu'il se donne les moyens de gagner...
Serait-ce possible que les joueurs arrêtent leur enfantillage ? Le football étant un sport collectif, les joueurs du PSG peuvent-ils gommer les évènements récents et enfin déployer les qualités nécessaires à ce sport et qui faisaient la force du PSG l'an dernier : cohésion, solidarité, enthousiasme et mordant ?
L'état d'urgence est décrété et la victoire impérative mais si les joueurs n'arrivent pas à souder le groupe et s'il leur faut une bonne raison pour cela, elle est toute trouvée : que les joueurs regardent à nouveau leur match face à Chelsea et qu'ils regardent, et surtout écoutent, leurs supporters qui même à 3-0 et la mauvaise prestation de l'équipe ne les ont pas lâchés.
S'ils n'ont pas l'amour du maillot, s'ils n'ont pas d'amour propre, s'ils ne veulent pas le faire pour eux même, qu'ils le fassent au moins pour les supporters, car même si la patience existe, elle est n'est pas éternelle...