Depuis un mois, Mendy ne joue plus. Victime d'une légère fissure au péroné gauche, il a du observer une longue période de repos durant laquelle Stéphane Pichot s'est montré solide et convaincant. Avec lui, Paris a gagné trois fois (Bastia, Porto, Ajaccio) pour une seule défaite (Nantes).
La saison dernière, Lorik Cana s'était imposé comme titulaire au moment où l'équipe s'était remise à gagner. Pour l'instant Pichot semble dans le bon wagon. « La blessure de Bernard m'a permis de jouer, reconnaît-il. Après, c'est au coach de faire son choix. En venant à Paris, je savais que ce ne serait pas facile mais, dès le début, j'ai dit que je n'aimais pas le mot doublure. Je suis là pour gagner ma place. »
Fin de contrat
Samedi, Bernard Mendy a évolué durant 90 minutes en CFA et a confié être « content de sa rentrée » malgré une petite douleur persistante. Pour le reste, le joueur préfère garder le silence jusqu'à son retour en L 1. Mais la date de sa rentrée reste incertaine. Car, en dehors du simple problème sportif, un autre aspect de sa situation pourrait se révéler décisif.
Son contrat avec le PSG se termine l'été prochain. Les négociations pour une éventuelle prolongation durent depuis plusieurs mois mais achoppent toujours pour des questions financières. « C'est au point mort », glisse même un proche de ce dossier. Du coup, l'approche du mercato d'hiver (janvier 2005) pourrait accélérer les choses. A cette date, en cas de désaccord, Mendy sera libre de signer un précontrat où il le souhaite. Si le PSG veut gagner de l'argent avec ce joueur, il devra le transférer dès cet hiver.
La personnalité de Stéphane Pichot est aussi un atout non négligeable. « Stéphane est un compétiteur, raconte Claude Puel, son ancien entraîneur à Lille. Il ne fait pas d'étincelles mais, s'il est bien dans sa tête, il peut réaliser de bonnes choses. Il est très costaud et peut enchaîner les matchs de bon niveau. Pour un entraîneur, la régularité est un facteur très important. » Or, Halilhodzic est très sensible à la personnalité de ses joueurs...
Article du journal Le Parisien (26.10.2004)
