Homme du match :
Armand (6) : Il est loin d'être un habitué au poste. Titularisé au milieu de terrain, les apparitions du plus ancien joueur au PSG dans ce secteur se comptent sur les doigts de la main. Et pourtant, il fut l'un des deux meilleurs joueurs sur la pelouse. Intéressant dans son placement, Armand brilla surtout quand l'équipe se retrouva en infériorité numérique en bouchant bien les espaces et n'hésitant pas à apporter le surnombre. Un match plein en somme.
Reste de l'équipe :
Douchez (5) : Il n'eut strictement aucun travail et fut tout juste inquiété par une frappe de Bagayoko en fin de match. Une rencontre tranquille pour le remplaçant de Sirigu.
Jallet (5.5) : Un apport incessant sur le côté droit mais ses montées se révélèrent infructueuses. Passé milieu droit après les expulsions, il chercha surtout à aider Ceará à boucher le couloir.
Lugano (5.5) : Toujours aussi solide dans les airs, il ne fit pas de fioritures. Malheureusement une grosse occasion manquée suite à un cafouillage dans la surface où il ne cadra pas sa frappe.
Camara (6) : L'arrière parisien étonne de plus en plus tous les observateurs. Lui qui partait pour être 4eme, voire 5eme défenseur, le natif de Colombes est tout simplement le meilleur élément de l'arrière-garde du PSG depuis le début de la saison ! Des interventions propres, de bons jaillissements et des relances simples, on ne peut rien reprocher à Camara. Il va être bien difficile de le déloger de la charnière centrale...
Tiéné (3) : Malgré une bonne tenue de son couloir, l'Ivoirien gâcha tout avec deux avertissements pris en sept minutes, et donc une expulsion qui laissa l'équipe à 9 (78e).
Chantôme (4) : Lui aussi auteur d'une prestation intéressante dans l'entrejeu avec des passes pas uniquement latérales mais dans le sens du jeu. Seulement, son expulsion ternit forcément sa rencontre avec deux jaunes récoltés en un quart d'heure (63e).
Ménez (5.5) : Que l'attaquant parisien est talentueux. Mais son talent le fit parfois oublier ses partenaires. Il n'en demeure pas moins qu'il se créa quelques occasions grâce à des accélérations foudroyantes. Remplacé par Bahebeck (91e).
Pastore (4) : Peu concerné (on le vit souvent marcher dès qu'il perdait le ballon), l'Argentin sembla également à court de jus. Capable malgré tout de créer des décalages, il frappa deux fois au but mais sans apporter beaucoup de danger. Remplacé par Gameiro (70e) qui n'eut rien à se mettre sous la dent.
Nenê (5) : Le Brésilien retomba dans ses multiples travers. Sur pas mal de séquences offensives, il oublia ses partenaires et voulut faire la différence à lui tout seul. De plus, ses coups de pieds arrêtés ont souvent été mal tirés. Il se créa malgré tout une occasion en or, alors que l'équipe évoluait à 9, mais sa tentative fut repoussée du bout des gants par le gardien adverse.
Erding (3.5) : Décidément, l'attaquant turc a perdu toute confiance en lui. Où est passé le Mevlut Erding qui a marqué 19 buts lors de sa première saison à Paris ? Lourd sur ses appuis, imprécis techniquement, il rata encore pas mal d'occasions de but, soit en trouvant le gardien, soit en ne cadrant pas. Gameiro peut vraiment dormir sur les deux oreilles... Remplacé par Ceará (66e), auteur d'une entrée convaincante en latéral droit et très impliqué défensivement.
Kombouaré (4) : L'entraîneur parisien avait choisi d'aligner quasiment une équipe-type. Ses seuls changements significatifs se situent aux extrémités de l'équipe, Sirigu et Gameiro cédant leur place à Douchez et Erding. Sinon, le Kanak fait confiance quasiment aux mêmes hommes et certains vont finir par avoir besoin de souffler comme Pastore, voire Nenê. Mais le banc manque de consistance et il ne fait pas confiance aux jeunes tels Bahebeck ou Kebano. Force est de constater que le banc, si loué par les observateurs, est bien mieux pourvu défensivement qu'offensivement...