Dans une interview accordée au Parisien, il évoque, avec toujours la même sérénité, sa situation difficile sujette à toutes les spéculations. "Mon avenir ne m'intéresse pas. Je suis dans le travail (...) A ce jour, je suis toujours entraîneur du PSG" a-t-il assuré à quelques heures de son départ en vacances.
Il poursuit : "Je suis entraîneur. Je suis super content, comblé. Malgré le tapage médiatique sur mon sort depuis six mois, les joueurs ont fait abstraction de tout ça et sont restés concentrés dans le travail. On avance et on ne se la raconte pas." Un modèle de confiance et de professionnalisme.
Concernant la rencontre d'hier soir face aux Verts, l'entraineur kanak a tenu à saluer la combattivité de son groupe. "L'esprit affiché, combatif, accrocheur, bagarreur, c'est tout ce que j'aime. J'ai aimé dans la difficulté le fait de se retrousser les manches, de faire les efforts ensemble, de se mettre minable, de se mettre chiffon, comme on dit. Il y a un groupe qui s'est arraché quand il faut. Ce sont des choses qui me plaisent" s'est-il satisfait.
Pour lui, le titre de champion d'automne est important mais reste anecdotique : "On marque les esprits, on montre notre régularité et notre présence dans le travail. On a 40 points, c'est énorme, un très bon capital pour entamer la deuxième partie qui sera aussi bonne, je l'espère. On peut partir en vacances la tête haute, avec le sentiment d'avoir fait du bon boulot. Mais ce n'est qu'une première partie, comme je l'ai dit aux joueurs. Il faut garder notre humilité."
Reste à savoir si ces bonnes performances suffiront à calmer les appétits qatariens, toujours en quête de strass et de paillettes supplémentaires...