Publié le 14 Février 2012 à 13h53 par Ted75
Ce mardi après-midi, Carlo Ancelotti a répondu aux questions des journalistes avant cette rencontre à Dijon, en Coupe de France. L'occasion pour lui d'évoquer le statut des "écartés" tels Ceará, Douchez et même Luyindula.
Avec trois matches en huit jours, Paris a un calendrier qui s'accélère. La tentation est grande de faire tourner mais l'entraîneur italien n'a pas voulu dévoiler complètement ses plans : "Il y a des joueurs fatigués qui vont rester ici. Je prendrai ma décision après l'entraînement mais je vais aligner de toute manière la meilleure formation possible. Hoarau risque de jouer mais pas Pastore que je veux préserver pour le match de Montpellier. Douchez va jouer aussi".
Après les déclarations de Marcos Ceará à France Football (http://www.planetepsg.com/news-19938-club_ceara_dego%C3%BBte_par_sa_situation.html), Ancelotti est revenu sur le cas du Brésilien : "J'ai 24 joueurs à ma disposition et je dois faire mes choix pour chaque match. Je comprends Ceará mais les joueurs doivent savoir qu'une équipe a besoin de concurrence. Il risque toutefois de jouer à Dijon. Je sais que le club a parlé avec lui. Moi, je lui parlerai après l'entraînement".
Peguy Luyindula a, quant à lui, été réintégré. Une solution supplémentaire pour l'Italien ? "Je ne connais pas Luyindula. Je sais juste qu'il a fait beaucoup de matches ici. Il peut être important pour l'équipe, il peut être utile cette saison. Nous allons voir où il en est physiquement et voir s'il a besoin de s'entraîner un peu plus. C'est important d'avoir un troisième attaquant, il a beaucoup de qualités, il peut faire du bon travail avec nous".
Pour lui, la priorité du moment est la Coupe de France, avec ce match à Dijon. Viendra ensuite Montpellier. Car au moment d'évoquer René Girard, l'ancien entraîneur du Milan a botté en touche : "Je ne connais pas René Girard et ce n'est pas le moment de parler de Montpellier".
Enfin, Ancelotti est revenu sur les soucis offensifs que rencontrent Paris. A Nice, l'entente entre Nenê, Ménez et Gameiro n'a pas sauté aux yeux : "Nous devons utiliser toute la largeur du terrain. Et parfois, nous jouons trop resserrés dans l'axe et c'est d'autant plus facile pour l'adversaire de contrôler les mouvements de Nenê, Ménez et Gameiro. Si nous jouons plus sur la largeur, nous aurons plus de possibilités pour nous créer des occasions". Aux attaquants d'appliquer ces consignes désormais...
