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L1 PSG : MHSC : Notes > Paris fébrile mais leader

Publié le 20 Février 2012 à 21h38 par Ted75
Voilà une rencontre qui, à tête reposée, mérite une analyse plus approfondie. Car si la meilleure maitrise du jeu côté Montpellier a été évidente, les situations dangereuses de l'équipe visiteuse se comptent sur les doigts d'une main. C'est la particularité de ce PSG capable de subir mais pas de concéder énormément d'occasions. Paris qui s'est d'ailleurs procuré plus d'occasions, un comble. D'ailleurs, les différentes observations comparant les styles d'Ancelotti et Kombouaré sont plutôt absurdes, on le verra par ailleurs. Pour en revenir à Montpellier, le collectif fonctionne à pleine régime depuis au moins trois ans, comme l'a justement souligné Ancelotti. Difficile alors pour une équipe en construction, avec trois joueurs titulaires arrivés il y a un mois, de pouvoir faire bonne figure. Un résultat nul donc plutôt très positif étant donné le scénario de la rencontre.
Homme du match :
Alex (7) : Quelle première au Parc ! Le défenseur brésilien a signé l'ouverture du score grâce à un maître coup-franc qui a trompé Jourdren avec l'effet mis (41e). Par ailleurs, il a fait parler sa puissance dans les duels. De bonnes interventions, dont trois dans la même minute (64e). Remplacé, blessé à la tête par Giroud, par Lugano (74e), auteur d'une entrée encore mitigée. Il est fautif sur le deuxième but montpélliérain en laissant Utaka seul dans la surface (82e).

Reste de l'équipe :
Sirigu (6) : Le portier italien touche à chaque fois le ballon sur les buts mais n'a pas pu l'empêcher de filer au fond, abandonné par sa défense. Mais sa double parade devant Utaka et Giroud en début de partie (9e) a été décisive.

Bisevac (4) : Le plus mauvais match du Serbe, depuis l'arrivée d'Ancelotti, à ce poste de latéral droit. Le défenseur parisien a montré ses limites à ce poste avec des montées à contre-temps, des relances défaillantes et quelques difficultés à contenir Utaka et Bedimo. Pas bien placé, auteur de centres imprécis, il a vécu une "sale" soirée...

Sakho (4.5) : Le défenseur parisien est vraiment méconnaissable depuis deux mois. Encore pas serein dans ses interventions, il a perdu quelques duels face à Giroud et n'a pas brillé dans ses relances. Averti pour un tacle dangereux (34e), il ne rassure toujours pas.

Maxwell (5.5) : Peu mis en danger par Camara, le gaucher brésilien a comme à son habitude tenté d'apporter offensivement. Mais son apport est resté relativement inconstant. Deux occasions provoquées tout de même avec deux tentatives non cadrées dont une qui aurait pu donner la victoire (52e, 90e).

Sissoko (4) : Une grosse déception. Le Malien a une envie de bien faire mais il s'emporte parfois comme sur ce tacle à la limite de la surface (50e). Hésitant dans son jeu vers l'avant, il est coupable d'une mauvaise relance qui aurait pu couter cher (68e). Remplacé par Pastore (76e), grandement attendu par le Parc. L'Argentin s'est tout de suite procuré une grosse occasion, manquée (77e) et offre deux bons décalages pour Ménez, sur le deuxième but, et Maxwell à la dernière minute. Auteur également d'une frappe cadrée (83e), il a par ailleurs raté plusieurs contrôles, preuve d'une forme encore incertaine, ce qui parait logique pour son retour de blessure.

Motta (6) : Encore juste dans son jeu, le milieu parisien est discret mais fait les choses efficacement. Une bonne orientation du jeu mais une participation trop timide devant alors que son apport aurait pu être intéressant. Auteur d'une frappe non cadrée (76e).

Ménez (6) : Le match symbole d'un joueur qui restera une énigme. Car malgré tous ses gestes superflus, cette envie d'en faire trop balle au pied, cette alternance entre bons et mauvais choix, le milieu offensif parisien a encore été décisif. Il a distribué sa 11eme passe décisive de la saison (toutes compétitions confondues) après un beau festival devant Yanga-Mbiwa dans la surface. Par ailleurs à l'origine de pas mal de contres, dont une belle passe pour Gameiro (31e).

Nenê (4) : Le Brésilien est capable de belles talonnades, pour lancer Ménez (37e) ou Bisevac (54e). Mais il a connu beaucoup de déchet dans ses transmissions avec des services pas dans le bon tempo. Il est passé à côté de ce grand rendez-vous...

Gameiro (3.5) : Les semaines s'enchaînent et il reste le même. Ce joueur trop tendre, trop brouillon balle au pied pour exister dans un collectif qui a besoin d'un avant-centre fort. Il a raté quelques contrôles et a manqué deux belles occasions (23e, 31e). Sorti sous les sifflets et remplacé par Hoarau (62e), auteur d'une entrée énergique. Il a apporté en pivot par ses déviations aériennes et marque, bien placé, le but de l'égalisation. Auteur d'un bon service par ailleurs pour Pastore (77e).

Ancelotti (5) : L'entraîneur italien a besoin de temps mais apparemment, certains ne l'ont pas compris allant jusqu'à comparer le style de l'équipe à celui de Kombouaré, plus flamboyant mais plutôt déséquilibré la plupart du temps. Ancelotti cherche d'abord à construire une base défensive et est encore à la recherche de la bonne formule pour sa charnière. Le changement systématique de défenses n'aide pas à la solidité et tirons des conclusions une fois la défense stabilisée. Concernant son coaching, il a changé de système pour faire entrer Pastore et installer le fameux 4-2-3-1 de Kombouaré. Si le jeu a été plus ordonné, les espaces dans l'entrejeu ont fait craindre un moment la possibilité d'un break pour Montpellier...

Les commentateurs (1) : Christophe Dugarry, Pierre Ménès et d'autres : tous ont été incroyables de partialité ce dimanche soir. La France d'en bas contre le grand Paris. Le fameux combat "David contre Goliath". Les millions contre la formation montpelliéraine. Les commentaires de Canal + ont été affligeants et le premier but aurait été inscrit grâce à la "trajectoire des nouveaux ballons" selon Dugarry. Heureusement que Paris a égalisé en fin de partie car on aurait entendu parler du MHSC chassant le PSG surpuissant. Il faut rappeler que malgré les millions investis, cette équipe parisienne est encore en construction et n'a même pas encore été vraiment formée. Elle vise le moyen terme et des performances honorables sur plusieurs années. Mais on est apparemment dans l'analyse du moment et on cherche à rabaisser ce Paris dès qu'on le peut. Par jalousie ? Difficile de passer à côté de toutes ces analyses inabouties qui font croire au grand public que l'argent ne fait pas tout. Alors que personne ne parle de Lyon et Marseille, entre autres, assez loin du leader de notre championnat...

Le public (1) : Parlons également du Parc des Princes qui se rapproche de plus en plus du public du Stade de France. Un public qui s'est bien enflammé à l'entrée des joueurs et s'est tu au bout d'un quart d'heure. Le pire restera les chants "Mouillez le maillot" suivi après l'égalisation d'"On est premiers" en fin de partie. Hallucinant de bêtise. Cela restera un avis personnel mais on ne peut qu'être nostalgique de l'ancien "public" qui aurait tant vibré et fait vibrer certains joueurs. Car nul doute que les Pastore, Motta ou encore Alex ne garderont pas des souvenirs inoubliables de ce public comme ont pu en avoir Raï ou Pauleta dans le passé...
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