Le président de l'UEFA s'est montré assez ferme sur ce sujet, qu'il prend très au sérieux, craignant de voir, à terme, le football périr : "Le PSG respectera la philosophie entérinée par l'UEFA, sinon il ne jouera pas dans nos compétitions ou il aura d'autres problèmes. Il sera sous le contrôle du fair play financier comme tous les autres. Les dirigeants connaissent les règles. Jean Claude Blanc (le directeur général du PSG), avec qui on avait discuté au début, lorsqu'il appartenait à la direction de la Juventus, est un peu à l'initiative du fair play financier. Ce n'est pas parce que je suis français, ami du PSG et des Qatariens (il a voté pour l'attribution de la CDM 2022 au Qatar) qu'il y aura des passe-droits..." a-t-il précisé.
L'ancien triple ballon d'or a aussi avoué que la stratégie des Qataris était différente de celle de certains club européens et n'a pas peur des conséquences que ces mesures pourraient avoir sur son image : "Ce qui est marrant, c'est que tous les mécènes, les propriétaires, les Berlusconi (président de l'AC Milan), Moratti (président de l'Inter) nous demandent de faire des règles pour ne plus mettre autant d'argent dans leur club tandis que les Qatariens, eux, voudraient nous demander de ne pas faire de règles pour pouvoir mettre de l'argent. Mais bon... Le PSG fait partie des clubs qui ont accepté d'être testés actuellement sous nos critères. Je savais en tant que président de l'UEFA, que je serais amené à prendre des décisions pas forcément populaires mais importantes pour la légitimité et la philosophie du foot. Sinon, je fais consultant pour Canal + ou Al-Jazira et il ne m'arrivera rien !" a-t-il déclaré.