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PSG : Bilan 11-12 : Alex, tout en puissance

Publié le 05 Juin 2012 à 16h40 par Ricardinho
En mal de temps de jeu à Chelsea depuis le début de la saison 2011-2012, Leonardo a flairé une des bonnes affaires du mercato hivernal en contactant Rodrigo Dias Da Costa Alex. Le défenseur brésilien n'a pas tardé à donner son accord aux dirigeants parisiens et son transfert est officialisé le 27 janvier 2012. Retour sur ses six premiers mois.
Une arrivée pleine d'espoirs
Né le 17 juin 1982 à Niteroi au Brésil, le joueur affiche ses ambitions lors de ses premières conférences de presse, il veut être champion avec le PSG et il n'a pas peur de l'affirmer : "Je crois vraiment en ce projet du PSG. Il y avait d'autres propositions mais elles étaient moins intéressantes. Ici, on veut être champion et je suis quelqu'un d'ambitieux. Voilà pourquoi je veux rester longtemps ici." Il retrouve d'ailleurs au PSG son ancien entraîneur Carlo Ancelotti, qu'il connaît bien. La concurrence ne lui fait pas peur et il ne semble pas se soucier du nombre pléthorique de défenseur centraux dans l'effectif.

Des débuts à cours de rythme
Très peu utilisé chez les ''Blues'', Alex est arrivé dans la capitale à cours de forme. Logiquement il ratera les matches de championnat face à Brest et Evian afin de retrouver une condition physique. Ancelotti annoncera à son joueur sa première titularisation face à Nice, lors d'un déplacement périlleux le 12 février. Un match compliqué pour l'ancien joueur de Santos et du PSV Eindhoven puisqu'il sera remplacé à la mi-temps mais il semble néanmoins déjà apprécier la Ligue 1 : "Lors du match à Nice, je me suis aperçu que c'était un Championnat très engagé. Il y a de l'intensité physique, il faut être fort dans les duels. Tout ce que j'aime."

Un but face à Montpellier qui restera dans les mémoires
Alex débutera réellement sous ses nouvelles couleurs face à Montpellier, dans un match au sommet qui était censé conditionner la fin de saison des deux équipes mais qui s'achèvera sur un match nul (2-2). Auteur d'un superbe but sur coup-franc, sa spécialité, le solide défenseur se découvre au public parisien, déjà adepte du physique du "Tank", un surnom qui lui va bien. Par la suite, il va enchaîner les matches et monter en régime, avec quelques fois des problèmes de marquage et l'impression d'être assez lourd sur le terrain.

Fin de saison et titulaire en puissance
Associé à ses débuts à Mamadou Sakho, le jeune défenseur parisien a souffert de la présence d'Alex. Par la suite, c'est Bisevac qui remplacera Sakho, le Serbe formant un duo complémentaire avec le Brésilien. Les matches s'enchaînent et Alex s'éclate avec le maillot Rouge et Bleu bien loin de sa saison entamée à Chelsea, qui n'est plus qu'un douloureux souvenir : "Les deux derniers mois à Chelsea ont été très compliqués. Je ne jouais plus, je m'entraînais seul, à l'écart de tous. Le PSG m'a donné une nouvelle chance. Ici, je renais. Et je donnerai tout pour me montrer digne de cette nouvelle opportunité.3 Avec un nouveau but face à Marseille au Parc des Princes, il se met pour longtemps le public dans la poche et finit même la saison avec un nouveau coéquipier à ses côtés en défense : Zoumana Camara. Une charnière assez convaincante malgré trois buts encaissés face à Valenciennes.

Un bilan honorable :
Au final, Alex s'est rapidement imposé dans la défense concoctée par Carlo Ancelotti. Il a certainement bénéficié de l'avantage d'avoir déjà travaillé avec le technicien italien et de la méforme de Sakho, mais il a également su s'imposer de lui-même en montrant une belle force de caractère. Avec une condition physique à refaire en janvier et peu de match dans les jambes, l'ancien joueur de Chelsea a constamment cherché à augmenter son niveau de jeu et les observateurs se souviendront de son premier but face à Montpellier. Il devra confirmer la saison prochaine, et notamment en Ligue des Champions. Il aura cependant l'avantage d'avoir une vraie préparation physique, un détail important pour tout joueur professionnel.

Alex en stats :
16 matches joués (dont 15 en Ligue 1)
2 buts (dont 2 en Ligue 1).
2 cartons jaunes.
Moyenne : 5,4
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