Homme du match :
Ibrahimovic (9) : Bien plus impliqué que d'habitude. Dans ce système, il n'est plus obligé de se replier plus bas et sa présence dans la surface a été bien utilisée. Pour preuve son triplé de renard des surface (28e, 49e, 53e). Auteur par ailleurs d'une frappe cadrée (8e), de plusieurs coups francs non concluants (11e, 31e, 56e), et d'un bon centre en retrait vers Ménez (70e). Sans aucun doute sa meilleure prestation parisienne.
Reste de l'équipe :
Sirigu (6.5) : Vigilant d'entrée en repoussant une frappe de Ducourtioux (9e), puis une tête d'Isimat-Mirin sur corner (13e). VA n'a ensuite pas eu l'occasion de le solliciter.
Jallet (6.5) : De bonnes montées, même s'il n'a pas toujours eu le geste juste dans la passe. A la conclusion d'une superbe action en une touche mais a dévissé sa volée (84e), puis n'a pas cadré sa frappe du gauche (90e+4).
Alex (6.5) : De bonnes interventions (9e, 40e) mais est sorti sur blessure juste avant la pause. Remplacé par Sakho (6.5), pas toujours rassurant. Le défenseur parisien semble souffrir encore d'un manque de confiance, notamment au niveau de ses relances.
Thiago Silva (8) : Une première période impressionnante en tous points remarquables par son sens du placement, ses interventions tranchantes et propres, ses relances impeccables. Un modèle de défenseur à montrer dans toutes les écoles de football...
Maxwell (6.5) : A eu du travail face au vif Dossevi et l'oublie d'ailleurs sur une volée non cadrée de l'ailier de VA (58e). A part cela, il a également apporté offensivement en trouvant de bonnes combinaisons avec Lavezzi.
Thiago Motta (6.5) : Toujours aussi calme et propre dans ses relances. Un peu plus de mal à tenir physiquement en seconde période et logiquement remplacé par Verratti, sobre et efficace il faut le souligner.
Matuidi (7.5) : Une semaine de repos lui a fait le plus grand bien. Il fut partout sur le terrain de la première à la dernière minute. Il aurait même pu être récompensé par un but mais il a trouvé le poteau sur un bel enchaînement suite à un corner joué en retrait par Ibrahmovic (74e).
Pastore (7) : Il est définitivement sur le chemin de la forme même s'il est retombé dans ses travers dans la première demi-heure. Malgré une frappe repoussée par Penneteau (1ere), il a multiplié les transmissions manquées (11e, 12e, 18e, 22e, 33e), et n'a pas fait le bon choix en tentant une frappe trop croisée au lieu de centrer (20e). Mais son inspiration amenant le premier but parisien, avec une passe à l'aveugle pour Ménez au départ de l'action, l'a lancé. Il est à l'origine du deuxième but avec sa tentative du gauche qui a obligé Penneteau à repousser sur Ibrahimovic. Egalement une belle passe pour lancer Ibrahimovic (70e). Est même revenu défendre, à l'image de ce tacle glissé sur Bong (77e).
Lavezzi (7) : Une entame compliquée où il n'a pas su se positionner mais ensuite il a été difficile à arrêter. A son crédit, une frappe pas loin du cadre après un relais avec Pastore (20e), une passe décisive (involontaire ?) pour Ibrahimovic (28e), une belle passe pour lancer Ménez sur l'action du troisième but, une grosse accélération plein axe, fauché par Angoua, écopant d'un jaune (55e). Et surtout un but à la suite d'un magnifique raid solitaire du rond central (82e).
Ménez (7) : Il a brillé par ses appels en profondeur et n'a pas ménagé ses efforts. Cela a mené plusieurs actions brouillonnes (6e, 37e, 42e, 43e) et quelques mauvais choix en première période. A l'origine des trois premiers buts : un centre-tir repoussé par Penneteau sur le premier, une accélération côté droit qui amène le danger et le deuxième but, puis une passe décisive sur le troisième (53e). Manque par ailleurs une grosse occasion face au but (70e). Remplacé par Chantôme (75e), auteur d'une entrée énergique sur le côté droit et d'une aile de pigeon au-dessus (86e).
Ancelotti (8) : Critiqué il y a peu de temps et divisant l'opinion générale, le technicien italien prend évidemment une grande part dans ce renouveau du PSG. Ses joueurs n'étant pas suffisamment rôdés tactiquement, il a choisi un dispositif plus élémentaire en 4-4-2 pour redresser ce groupe et sa motivation. Une implication totale dont il n'est pas étranger. Et des choix de joueurs pertinents.