Bien sur, Paris peut passer pour un club hors normes : "Un constat d'abord : le PSG est un club de paradoxes. Il faut des résultats rapides mais ausssi bâtir sur le long terme; il faut de l'ambition mais aussi de la rigueur, car ce club a perdu beaucoup d'argent; c'est un club très aimé et vite détesté, qui possède une image controversée. Ce sont ces contradictions qui rendent le club passionnant."
Aussi faut-il s'adapter à ces caractéristiques et arrêter de copier les autres : "Il faut en faire des atouts et parvenir à construire un modèle performant qui soit le nôtre, car je déteste les imitations, surtout quand on est à Paris. Le PSG, en effet, a souffert de choisir des modèles qui n'étaient pas les siens : les modèles nantais, lillois, lensois et espagnol. Vous pouvez mettre des noms à chaque fois." (Il fait ici allusion à, dans l'ordre : Messieurs Biétry, Graille, Lamarche et Fernandez.)
Etre à Paris doit provoquer de la fierté et non de la méfiance : "Ca m'horripilait, car ma devise favorite est : "la véritable audace, c'est d'être soi-même." On réussit dans la vie si on n'imite personne. Alors, je ne peux pas supporter d'entendre dire que c'est difficile d'être joueur à Paris, que les médias sont partout, car c'est formidable d'être à Paris, c'est formidable qu'il y ait de la pression et que les supporters soient aussi passionnés. C'est nous, tout ça. Alors, restons nous-mêmes ! Il ne faut pas avoir honte d'être parisien."