Evidemment, le début de championnat a été décevant : "Ce n'est pas ce qu'on voulait. Nous, on voulait être tout de suite dans le haut du tableau et prouver que Paris pouvait afficher de réelles ambitions. (...) Mais depuis le match à Derry, on a retrouvé un vrai état d'esprit."
Sur le plan personnel, s'imposer au PSG n'est pas une sinécure : "Vous savez, à la fin de ma première année, je me suis dit que j'avais tout vécu. Entre la taupe, le match à huis clos, les changements d'entraîneurs, de présidents, les points retirés... Et puis, je me suis aperçu que je n'avais pas tout connu : les changements d'actionnaires, le licenciement de Vikash..."
Il croyait toutefois s'imposer plus rapidement : "Moi, je pensais que j'allais tout de suite tout casser. Je croyais être prêt à affronter ces problèmes, mais ce n'était pas le cas. Je sortais d'un club très famille et je n'étais pas encore assez mur." Aussi est-il maintenant plus costaud mentalement : "J'ai connu assez de choses pour avoir un mental assez fort. Entre ma première saison et celle-ci, il y a un fossé énorme. Maintenant, je m'éclate."
D'autant que le PSG est une source de perpétuelles exaltations : "C'est aussi un club avec de super supporters, où tu peux vivre des choses énormes, comme en Coupe de France la saison dernière. Cette victoire m'a donné plus d'émotions que le titre de champion avec Nantes."
Même s'il se défend d'être un leader, il en prend le rôle : "j'essaie de prendre davantage la parole car je suis davantage en confiance. J'ai progressé et je me sens plus fort." En plus, changer de poste n'altère pas ses prestations : "Ça ne me dérange pas d'être à gauche ou dans l'axe, même si ce sont deux postes avec des courses, des placements différents. Ça ne me déplaît pas."
Aussi, dans la tête, il garde l'espoir de revenir en équipe de France : "C'est un objectif de retourner en bleu. Même dans les moments difficiles, je l'espérais. (...) Et je suis sur que, lorsque l'équipe s'installera dans la première partie du tableau, ça facilitera les choses pour tous les sélectionnables, pas seulement pour moi." Car il croit en Paris : "Chaque équipe, à part Lyon, aura un creux. Pour nous, c'est vraiment jouable d'être dans les cinq, voire dans les trois premiers."