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Uefa PSG : Pana : Réactions des joueurs

Publié le 14 Décembre 2006 à 00h16 par Marc
Uefa  PSG : Pana : Réactions des joueurs
Même s'il a été surpris de jouer dans un stade en partie déserté, Bonaventure Kalou a offert deux buts - de même que Pauleta - aux supporters présents lors de PSG - Panathinaïkos (4-0). Tout comme Édouard Cissé, il a exprimé son soulagement (un terme employé par les deux joueurs) au site psg.fr.

Bonaventure Kalou (attaquant du PSG) :

"Au-delà de la qualification, nous avons produit du beau jeu et cela a permis la réconciliation avec notre public. Leur soutien ne me surprend pas car on sait qu'ils aiment le club. En fait, on s'attendait à bien pire, c'est normal que les supporters s'expriment et manifestent leur mécontentement. Si jouer dans un stade à moitié vide est la seule solution pour régler certains problèmes, on le fera, mais on sait que les vrais supporters resteront.

Maintenant, il faut se relancer en championnat avec la réception de Nice, ça serait dommage de gâcher tous les efforts réalisés ces derniers jours. Mes déclarations ont beaucoup fait réagir, je suis soulagé de pouvoir mettre en avant l'aspect sportif. Pour donner du poids à des paroles, il faut assumer et répondre par des actes. Mes deux buts en sont la meilleure réponse."

Edouard Cissé (milieu de terrain du PSG) :

"Les retrouvailles se sont bien terminées. On a commencé le match de manière timoré mais on s'est repris en étant plus agressif et solidaire, avec un bon pressing. On a joué en première intention, ce n'était pas facile avec le mauvais état du terrain, ce qui explique un peu de déchet dans notre jeu. Malgré notre début très moyen dans cette compétition, on avait la chance de pouvoir encore se qualifier avec une victoire. C'est un soulagement.

Il faut maintenant enchaîner, on aurait aimé savourer un peu plus, mais on a un autre rendez-vous très important dès dimanche. On va pouvoir le préparer sereinement car cette victoire nous donne du baume au cœur. L'ambiance n'était pas évidente à gérer, à l'échauffement, on pensait que les tribunes allaient un peu plus se remplir, et en fait non. Cela fait un choc de jouer en face d'une tribune à moitié vide, surtout derrière les buts. Mais le bruit de ceux qui étaient présents nous a beaucoup aidés. Le Président est venu dans le vestiaire après le match mais il n'a pas parlé, son sourire suffisait..."

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