Le constat est, il est vrai, assez parlant : en trois matchs de Coupe de France, le Paris Saint-Germain a remporté trois victoires, inscrit cinq buts et n'en a encaissé aucun. Un bilan qui frise la perfection alors qu'en championnat, difficile de faire pire...
Mario Yepes explique cette réussite par un tirage au sort favorable et la configuration des tournois à élimination directe : "On a joué tous nos matchs au Parc. D'habitude, les adversaires restent prudents. Là, ils savent qu'il faudra un vainqueur et que tout le monde doit faire un minimum de jeu. Du coup, il y a peut-être plus d'espaces et il est plus facile pour le PSG d'utiliser notre technique."
Bernard Mendy invoque lui la nature de l'effectif et la motivation liée au titre obtenu en avril 2006 : "On a des problèmes pour être réguliers mais, quand tout se joue sur un match, c'est plus facile. N'oublions pas que le PSG est le tenant de la coupe. C'est motivant de vouloir garder son titre." Le latéral droit tempère toutefois : "Ce qui ne nous empêche pas d'avoir souffert contre Valenciennes."
Edouard Cissé veut voir dans la réussite en Coupe de France le fait d'aborder chacun des matchs sans arrière-pensée : "Dans le foot, on utilise souvent le célèbre "on prend match après match" mais en l'occurrence, c'est exactement ça."
Pour Marcelo Gallardo, cette dichotomie ne doit au contraire pas être interprétée à l'excès : "Je ne fais aucune différence entre les deux épreuves, même si la réussite est là en Coupe de France et absente en championnat." Pour lui, la bonne figure affichée par le PSG en coupe de France devrait finir par déteindre : "La solidité qu'on décèle en coupe va très vite se voir en L1."