Cette élimination est très dure pour le Breton et ses joueurs, car il y avait largement la place de passer : "C'est cruel. Il n'y a pas grand-chose qui nous est épargné mais on va continuer à s'accrocher. Il n'y a pas d'autres choix. [...] Ils (Les joueurs) ont fait le maximum même si on a rendu trop de ballons à l'adversaire. Et puis l'arbitre a connu un gros passage à vide aussi. On avait choisi une composition d'équipe pour créer du jeu, provoquer. On aurait aussi pu obtenir quelque chose sur les coups de pieds arrêtés."
Malgré un bon début de partie, le PSG a vite encaissé deux buts. Un handicap qui aurait pu être entièrement comblé si M.Meyer avait pris ses reponsabilités : "Notre entame est assez convaincante, avec notamment une bonne occasion de Pedro Pauleta. On a certes manqué de maîtrise technique. J'étais inquiet à 2-0. Mais on a aussi connu des situations qui auraient du nous valoir deux penaltys. On ne peut pas lutter contre tout. On est généreux avec les joueurs mais on ne peut pas tout leur demander. Benfica méritait un pénalty, nous deux. Les Portugais en ont eu un."
Le Guen se veut optimiste, même si les erreurs d'arbitrage ne cessent de s'accumuler en défaveur de son équipe : "Ce n'est pas fini, on va se battre encore jusqu'au bout. C'est surtout malheureux pour les joueurs. L'arbitre peut se tromper, mais là il s'est pas mal trompé. C'est agaçant."
Même si un calendrier moins chargé peut faire l'affaire des Parisiens, l'ancien entraîneur lyonnais aurait vraiment "voulu qu'un se qualifie. On a fait le match pour. Il ne faut pas ressasser. On doit se projeter vers ce qui vient. Il ne sert à rien de se lamenter."
Le coach du PSG espère que ses joueurs vont vite se remobiliser pour le déplacement en Bretagne, malgré la grosse déception qui les domine : "Ils sont déçus. Il faut désormais récupérer, se tourner vers le match de dimanche contre Rennes. On ne peut pas rester sur ce qui vient de se passer."