Camara a tout d'abord indiqué la raison pour laquelle il a rejoint Paris : "Simplement l'envie de relever un défi sportif excitant. Les tentations de la vie parisienne ne sont dangereuses que pour ceux qui veulent être tentés. Ce n'est pas mon cas."
L'ancien Stéphanois met en avant l'éducation qu'il a reçue pour expliquer sa discrétion : "Je suis né en France, mais mes parents sont venus du Mali. Mon père était ouvrier dans une usine à Chelles, et nous étions huit enfants.On a reçu une éducation stricte, qu'on trouvait dure, mais qui a porté ses fruits. Hors du terrain, je ne cherche pas à faire parler de moi. Je n'ai pas l'âme d'une star. Mon caractère me fait préférer l'humilité et la discrétion aux paillettes."
L'étiquette de leader reçue dans le Forez s'expliquait plus par son comportement que par ses discours : "C'était un peu l'image que je donnais là-bas. Mais si certains m'ont pris pour un leader, c'est surtout par mon attitude et mes regards. Pas pour mes paroles. J'ai surtout cherché à montrer l'exemple sur les terrains."
Dans le monde du football, comment pense-t-il être vu ? "Comme je ne m'exprime pas beaucoup dans les médias, certains peuvent prendre cela pour un manque de personnalité. Je suis calme et réservé, mais je ne suis pas vide. Je sais que beaucoup ont été surpris de me voir hausser le ton pour signer au PSG. Pourtant, même si je suis discret, je sais aller au bout de mes convictions."
Dans la vie, le défenseur central accorde une grande importance à sa religion, l'islam, à laquelle s'est converti son ancien gardien après en avoir discuté avec lui : "Jérémie (Janot) s'est intéressé à ma pratique de l'islam. J'ai essayé de lui apporter les réponses qu'il me demandait. Je suis ouvert à tout le monde et, si des gens s'intéressent à ma culture, je réponds volontiers."