Comment juge-t-il la situation de son club ? "Je dirais comme mes camarades que c'est un problème mental mais ce n'est pas que ça. Evidemment chez nous, devant notre public, ce n'est pas ce qu'on aimerait proposer comme prestation. Il faut se faire violence et haïr la défaite comme le président l'a dit. Ce n'est pas le syndrome du Parc qui fait ça, les supporters sont là, je dirais que c'est dans la tête et c'est aussi notre jeu."
Que faire, alors ? "Il faut faire nettement plus que ce qu'on fait et ça passera. Je pense que le match contre Lyon sera déterminant, il pourrait bien être le déclic qu'il nous faut à domicile. Oui, je vois bien ce match comme le déclic qu'on attend. Parce qu'on joue généralement très bien face à Lyon même si on perd de peu."
Pense-t-il que la méthode de Paul Le Guen va porter ses fruits ? "Le coach dit ce qu'il pense sans un mot plus haut que l'autre, c'est son style. Ce n'est pas sa méthode de « tabasser » les joueurs. Paul a été un joueur remarquable, un entraîneur avec un palmarès, c'est suffisant pour qu'il relève les choses. (...) Le coach connaît Paris, s'il est revenu, c'est qu'il sait comment ça se passe. Je le vois bien maîtriser la chose et sortir de cette mauvaise passe. (...) Pour moi, il est l'homme de la situation (...) Il ne lâchera pas, il ne jettera pas l'éponge. Il assume ses choix et nous aussi, on assume nos responsabilités."
Personnellement, comment se sent-il ? "Bien, je fais mon travail. Quand je suis bon et qu'on me critique, j'ai du mal à comprendre, je ne suis pas d'accord. Quand je suis moins bon, je le sais. Ca fait six ans que je suis à Paris, j'ai connu des périodes difficiles, mais on avance, on avance !"