Quels sont vos objectifs ?
La saison dernière, j'étais le petit nouveau. Cette année, je vais devoir confirmer et, pour faire deux fois mieux, je devrai travailler deux fois plus. J'ai souvent changé de poste, ce n'était pas l'idéal pour m'affirmer, mais, avec le recul, je me rends compte que cela m'a permis de beaucoup apprendre. Aujourd'hui, j'ai l'expérience nécessaire pour essayer de m'imposer comme titulaire, c'est l'objectif de ma saison.
Que vous a apporté la Coupe du monde ?
J'ai pris confiance en moi. Jouer pour mon pays, dans une ambiance incroyable, c'est une grande expérience. Pendant cette compétition, la pression était très forte, totalement différente de ce que j'avais connu jusque-là. En championnat, quand on fait match nul, on peut toujours se dire qu'on rattrapera les points perdus lors du match suivant. En Coupe du monde, on n'a pas le droit à l'erreur.
Luis Fernandez a envisagé de vous prêter. Cela vous a-t-il perturbé ?
Non, car comme personne ne m'en a parlé directement, je n'ai pas eu à y réfléchir. Tout est clair dans mon esprit, je veux faire le maximum pour que Luis soit content de moi et qu'il me garde.
Vous étiez très proche d'Okocha. Son départ va-t-il vous gêner ?
Il va me manquer, sur le terrain comme en dehors... Mais bon, au centre de formation, j'ai fait ma vie sans lui. L'an dernier, sa présence a été un bonus pour moi. Maintenant, je dois montrer que je peux voler de mes propres ailes.
Propos recueillis par Laurent Perrin (Le Parisien , lundi 29 juillet 2002)