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Europa PSG : Bilbao : Courbis et Ménes ne s'inquiètent pas

Publié le 30 Septembre 2011 à 10h14 par Julien Siriex
Europa  PSG : Bilbao : Courbis et Ménes ne s'inquiètent pas
Alors que Paris s'est logiquement incliné sur la pelouse de Bilbao hier soir (2-0), Roland Courbis et Pierre Ménes ont refusé de tout remettre en cause sur cette rencontre.

"Ce soir, c'est un match qui est géré à 48 grosses heures d'un match au sommet contre Lyon. Donc il ne faut pas se tromper de PSG ! Là, nous avions le PSG du match de ce soir de coupe d'Europe, un PSG remanié avec des joueurs qui retrouvent la compétition. Ça n'avait rien à voir avec le PSG de cette année, à savoir nettement supérieur à celui qu'on vient de voir dans tous les secteurs. Et je pense que ce n'est pas un accident, c'est simplement un match très moyen. N'oublions pas dans ce match très faible du PSG que les parisiens ont eu des occasions et qu'il y a eu tournant important avec la non-expulsion du gardien de Bilbao", a ainsi déclaré l'ancien coach marseillais sur RMC.

Du côté de Pierre Ménes, dithyrambique au sujet de ce nouveau PSG avant ce déplacement comptant pour la deuxième journée de la phase de groupes d'Europa League, la déception est plus grande même si le consultant de Canal + préfère lui aussi ne pas tout jeter : "Le résultat ne se discute pas et après dix matchs sans défaite toutes compétitions confondues, Paris voit donc sa série d'invincibilité s'interrompre brutalement à San Mames. Rien de grave pour la qualification dans ce groupe où les deux équipes ont toutes les chances de truster les deux premières places. Mais un échec en forme d'avertissement après le concert de louanges et "l'enflammade" générale autour de ce PSG qui, malgré quelques belles promesses, est toujours en construction."

Seul point à réellement contrarier Ménes, la défense parisienne, malmenée hier par l'attaque basque : "A un moment donné, il va falloir que Lugano justifie sa réputation autrement qu'en mettant des coups et en se faisant enrhumer en un contre un. Les latéraux parisiens - surtout Tiéné - ont pris très cher et Sissoko, titularisé pour la première fois depuis son arrivée, n'a rien trouvé de mieux que de récolter deux cartons jaunes en huit minutes (avec la mi-temps entre les deux, mais quand même). Et puis devant, Pastore avait laissé son costume de magicien au vestiaire et Nenê n'a pratiquement rien fait de bon."

Enfin, il rappelle que sur cette rencontre, le PSG ne se présentait pas avec son équipe type, même si les joueurs alignés semblaient disposer de qualités suffisantes pour venir à bout du 17e de la Liga : "Soucieux de préserver une partie de ses cadres offensifs sans sacrifier pour autant le match puisque la Ligue Europa semble être un objectif du club, AK avait finalement décidé de se passer de Matuidi, Ménez et Gameiro. Maintenant, avec Pastore, Nenê, Chantome et Erding devant, on ne peut pas dire que Paris était franchement amoindri. Mais autant, depuis le début de la saison, les coups d'éclat de ses individualités avaient parfois permis au PSG de s'en sortir à bon compte, autant cette fois la faillite a été totale", a-t-il conclu sur son blog.

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