PSG.fr - Bonaventure, on vous sent déjà à l'aise dans cette équipe après seulement trois matches ...
Bonaventure Kalou : « Oui ça va, même si face à Toulouse, on n'a pas produit un grand spectacle. L'essentiel était de gagner, ce que nous avons fait. On ne va pas non plus bouder notre plaisir ! »
PSG.fr - Que retenez-vous dans l'évolution du jeu du PSG depuis trois rencontres ?
Bonaventure Kalou : « Je retiens surtout notre réalisme, c'est le lot des bonnes équipes. On n'a pas été terrible contre Toulouse, mais au final on prend les trois points. C'est l'essentiel en ce moment. En première période, avec des difficultés dans les transmissions, ce fut dur. Nous n'arrivions pas à nous trouver et ce fut mieux en deuxième mi-temps. A onze contre dix, nous avons mieux joué. »
PSG.fr - Comment expliquez-vous ces difficultés ?
Bonaventure Kalou : « Toulouse était surtout venu pour défendre, cette équipe ne sortait pas beaucoup de sa moitié de terrain. Ce n'est jamais évident face à une équipe regroupée comme cela. La chaleur aidant, nous avons eu du mal. Mais une nouvelle fois, on se retrouve au final avec trois points et c'est ça le plus important ! »
PSG.fr - Ce qui fait neuf points en trois matches...
Bonaventure Kalou : « C'est beaucoup mieux comme ainsi et cela va nous permettre de régler nos automatismes. On a toujours le temps de travailler, c'est toujours plus facile quand les victoires sont là. Maintenant, avec le match de mercredi (NDLR : France-Côte d'Ivoire à Montpellier), on ne peut pas trop penser à ce succès. Je me projette directement sur cette rencontre face aux Bleus. C'est une rencontre très difficile qui nous attend, nous allons essayer d'être à la hauteur ! Ce qui compte, maintenant, c'est mercredi puis, ensuite, le déplacement à Troyes. Et ainsi de suite. »
On vous sent épanoui au PSG...
Bonaventure Kalou : C'est très gratifiant de jouer ici. Quand ça marche à Paris et que l'équipe gagne, il n'y a rien de plus beau. J'essaye de faire mes matchs et si les gens m'apprécient tant mieux. Je sais que je ne joue plus dans un club comme Auxerre, où malgré deux défaites, on peut continuer à travailler. Ici, une défaite peut mettre le feu aux poudres.
Propos recueillis par Olivier Maillard et Pierrick Taisne
