Laurent Fournier, vous entamez dimanche une série périlleuse avec Auxerre, puis en novembre, Monaco, Bordeaux, Lens et Lyon. Dans quel état d'esprit l'abordez-vous ?
On continue notre progression. Deuxièmes du championnat et qualifiés en Coupe de la Ligue, on est dans nos objectifs. Ce qu'on voulait avant tout, c'était être performants à la maison. A part le faux pas face contre Nice (1-2), on se rend compte qu'on est de nouveau maîtres à domicile. A nous maintenant de mieux négocier nos matches à l'extérieur. Jusqu'à présent, on y a pris cinq points. C'est bien, mais peut-être pas assez. On doit pouvoir mieux faire. Les victoires face à Nancy et Troyes nous apportent davantage de confiance. Mais ce n'est pas pour ça que tout est rose et qu'on est les plus forts. Il faut rester humbles et ne pas se voir trop beaux avant d'aller à Auxerre.
Comment jugez-vous cette formation auxerroise ?
C'est une équipe compacte, qui a bien su redresser la barre après sa défaite à Lens (7-0). Les Auxerrois ne font pas beaucoup parler d'eux mais ils sont là. Ils défendent bien et sont capables de marquer à tout moment grâce à leurs individualités. On a toujours l'impression qu'on peut les battre et, à la fin, on est toujours déçus. Je me souviens d'un match de Coupe l'an dernier où on menait 0-2 avant de perdre 3-2. À chaque fois, on se trouve bon mais on revient avec zéro point. On va essayer de remédier à ça en étant peut-être moins bons, mais en ramenant trois points.
Vous êtes-vous fixés un objectif précis sur les cinq prochaines journées ?
Il reste sept matches avant la trêve et on a vingt-trois points. Si on arrive à trente-cinq, ce sera bien. Si on fait plus, ce sera super. Quatre victoires sur sept matches, ce n'est pas énorme, c'est réalisable. On est deuxième, il faut être ambitieux. Ramener douze points, c'est dans nos cordes. Physiquement, on progresse alors que d'autres équipes ont peut-être un coup de fatigue et régressent. Dans le jeu, on peut encore faire mieux, je ne vais pas dire le contraire, mais l'envie de faire quelque chose est là. Si on pense collectif, on peut jouer partout.»
AFP
