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Leclub PSG : Les conséquences d'une relégation

Publié le 05 Mars 2007 à 19h55 par Ghost75
Leclub  PSG : Les conséquences d'une relégation
Depuis la défaite à Sedan (0-2), le PSG pointe à une crispante 18ème place en championnat. S'il lui reste encore assez de temps (11 journées) pour se refaire, une descente du club de la capitale en Ligue 2 aurait de graves conséquences, comme l'expliquait "Le Parisien" de ce lundi.

Le club perdrait ses stars

A l'image de la Juventus Turin, reléguée l'été dernier, et qui s'est fait littéralement pillée en quelques semaines, le PSG ne pourra pas conserver ses meilleurs joueurs. Economiquement, les salaires trop importants de certains cadres seraient impossibles à gérer. Pedro Pauleta, Mario Yepes, Jérôme Rothen ou encore Bonaventure Kalou pourraient ainsi quitter la capitale française.

D'autres ne s'imagineraient pas un instant faire une saison dans l'anonymat de la Ligue 2, comme l'internatinal tchèque David Rozehnal. De son côté, Peguy Luyindula possède une clause lui permettant de quitter le club, mais l'ancien Marseillais a d'ores et déja annoncé qu'il restera quoi qu'il arrive.

La reconstruction se ferait surtout autour des jeunes du club. Ainsi que de tous ceux qui auront envie de l'aider.

Quid de Le Guen ?

Le nouvel entraîneur du PSG vient de s'engager en faveur du club pour deux ans et demi. "J'espère pouvoir bâtir", avait-il annoncé le 15 janvier, jour de sa nomination.

Une relégation du PSG semblerait donc, à priori, ne pas le "pousser" à quitter ses fonctions. Selon beaucoup, le Breton connaissait parfaitement les données du problème en signant et était très conscient du danger de descente menaçant le club. Il resterait donc dans la Ville Lumière, malgré une saison couverts d'échecs.

Mais l'ancien coach lyonnais pourrait aussi bien surprendre son monde. Orgeilleux, il démissionnerait, estimant avoir échoué dans sa mission, bien qu'il n'en soit pas le principal responsable.

Les actionnaires resteraient

"Mon état d'esprit est bon", avait expliqué Sébastien Bazin, le président de Colony Capital, aux journalistes du "Parisien". Ce serait donc très surprenant que les nouveaux actionnaires du club quittent le navire au bout d'un an. La logique des fonds d'investissement est d'habitude de s'engager sur le moyen terme. Butler Capital Partners s'est par exemple spécialisé dans le retournement d'entreprises, soit la tentative de rendre profitable des sociétés à la dérive.

En revanche, le troisième propriétaire du club, Morgan Stanley, ne serait pas prêt à voir le club descendre d'un échelon, la banque d'affaires anglo-américaine s'étant de plus toujours demandé ce qu'elle était venue faire au PSG...

Par ailleurs, Alain Cayzac n'aurait aucune veilléité de quitter son poste prématurément : "Je ne me transpose pas dans cette situation. J'ai une passion immodérée pour le club. Je ferai toujours ce qui est bon pour lui."

A noter qu'une clause dans le contrat de vente entre Canal + et les investisseurs interviendrait en cas de relégation. Le prix de rachat du club, officiellement de 41 millions d'euros, serait revu à la baisse et passerait à seulement 26 millions.

Au Parc, mais avec quel public ?

Malgré la descente, le PSG continuerait évidemment de jouer au Parc des Princes, et ce durant quelques années. Convention entre le club et la Ville de Paris oblige.

Mais si le PSG compte actuellement 20 000 abonnés, il est évident que ce nombre fondra si les visiteurs devaient assister à des rencontres moins alléchantes que celles à laquelle ils avaient l'habitude de venir. Cependant, cette vision n'est pas pour déplaire à certaines associations de supporters, qui seront toujours présentes malgré la baisse de l'affluence : "Si le ménage se fait aussi chez les joueurs, il se fera aussi chez les supporters, explique Philippe Pereira, le porte-parole des Gavroches. Seuls les vrais purs et durs contineront à venir et ce n'est pas plus mal."

Il reste désormais onze match aux Parisiens pour éviter ce scénario catastrophe. Cinq réceptions, six déplacements. Soit encore 33 points possibles. La tragédie a encore tout le temps d'être évitée.

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