La défaite contre les Sangliers s'est joué, comme d'habitude pourrait-on dire, sur de petits détails et une malchance très tenace : "Ce n'est jamais évident de perdre un match contre le dernier de Ligue 1. Nous avons tous très mal vécu cette défaite. La situation actuelle nous obligeait à ramener un résultat de Sedan et nous avons échoué. Le match a basculé sur des petits détails. Nous jouons notamment de malchance sur le premier but de Pujol et nous aurions pu bénéficier d'un penalty par la suite."
Le groupe est très touché par cette mauvaise passe. Kalou espère qu'un bon résultat contre Benfica jeudi relancera l'équipe : "Nous sommes forcément abattus, touchés. Il ne faut cependant pas trop gamberger et se projeter de suite vers le prochain match. La Coupe UEFA doit nous permettre d'oublier la grisaille du championnat. Ce sont deux compétitions distinctes, mais l'une peut nous permettre de bien préparer l'autre. Gagner jeudi contre Benfica serait la meilleure préparation possible avant la réception d'Auxerre dimanche."
Il y aura jeudi soir de très grands noms du football sur la pelouse du Parc : "Cette équipe compte de nombreux internationaux dans ses rangs : Nuno Gomes, Miccoli, Rui Costa... Voilà une belle affiche qui s'offre à nous et à nos supporters."
Après, ce sera au tour de l'AJA de venir défier le PSG dans son antre : "Il s'agit toujours d'un rendez-vous particulier pour moi. Le contexte n'est cependant pas favorable et la victoire est plus importante pour nous que pour eux."
Il profitera de la venue de son ancien club pour retrouver son ami Youness Kaboul : "Je l'ai connu à Auxerre et depuis nous sommes restés proches. C'était à l'époque un jeune joueur du centre de formation qui possédait déjà un gros potentiel. Je l'apprécie beaucoup, au même titre que Sagna et Akalé. Je suis d'ailleurs toujours en contacts avec eux. [...] Nous n'en parlons pas beaucoup (de la situation du PSG). Il sait simplement que nous traversons une passe difficile et que la victoire est impérative pour nous."
Kalou veut absolument sortir le club de la capitale de ce pétrin : "On y est, maintenant il va bien falloir sortir le club de là. A nous de montrer sur le terrain que ces allégations ne sont pas fondées. Et puis aucun club, à la base, n'est bâti pour jouer le maintien. "
L'international Ivoirien prône désormais l'union sacrée : "Il faudra former un groupe, aller tous dans le même sens. L'union sacrée est décrétée à tous les niveaux du club. Chacun a sa part de responsabilité dans la situation actuelle du PSG et nous nous en sortirons en restant soudés. Ces bonnes intentions ne doivent pas s'arrêter au stade des mots. Nous en avons tous conscience."
