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Leclub PSG : Bilan 06-07 : Novembre - Paris touche le fond

Publié le 20 Juin 2007 à 10h31 par Ted75
Leclub  PSG : Bilan 06-07 : Novembre - Paris touche le fond
En attendant la reprise de l'entraînement et les nombreux matches amicaux qui attendent l'équipe parisienne durant le mois de Juillet, PlanetePSG vous propose une rétrospective de la saison 2006/2007 avec un retour sur tous les évènements qui ont agité la vie du club au fil des mois. Voici le mois de novembre, là où Paris va connaître le pire...

Le contexte...

Relevant la tête en championnat avec deux victoires et un nul sur les trois derniers matches, c'est un Paris en confiance qui s'apprête à affronter sa bête noire, le RC Lens au Parc. Ayant visiblement fait abstraction du contexte, les joueurs parisiens sont prêts à se concentrer sur le sportif. Mais la suspension de Pauleta pour deux matches oblige Lacombe à revoir son équipe...

Les performances : très insuffisant, les jambes sont lourdes...

http://www.planetepsg.com/divers/jerome_roth_1.jpg" align="right"> Paris accueille le RC Lens le 5 novembre dans une ambiance glaciale. Pas au niveau du public mais au niveau du thermomètre qui flirte avec les 0°C. Sur le terrain pourtant, les Parisiens débutent parfaitement la rencontre se procurant plusieurs grosses occasions en première période pour une seule convertie par une tête d'Armand sur un corner de Rothen. Mais les joueurs de la capitale vont complètement perdre les pédales en seconde période, ne sachant absolument pas gérer leur avantage et prenant trois buts dont un doublé de Cousin entré à la mi-temps qui a pas mal pesé sur la défense parisienne. Par manque de moyens physiques, les hommes de Lacombe ne trouveront jamais les ressources pour revenir au score...

Mais le manque de fraîcheur des Parisiens et de consistance dans le jeu n'inquiètent pas outre mesure Lacombe qui se déclare confiant pour le futur, affirmant qu'il « déteste la défaite », plutôt étonnant et que le PSG a « mangé son pain noir ». Même si, quelques jours après, le match au Mans peut paraître prometteur avec une rencontre dominée de bout en bout, le résultat n'est toujours pas là, le club parisien décrochant un énième nul 1-1, le but manceau étant inscrit par un ancien Parisien Lucau sur une grossière erreur de la défense.

Découragés par leur manque de réalisme, les Parisiens ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes, les arbitres n'étant pas la cause directe de leur inefficacité.

Mais à Paris un malheur n'arrive jamais seul et le match contre Bordeaux au Parc le 18 novembre en est l'illustration. Dès le quart d'heure de jeu, Rozehnal ouvre le score de la tête suite à un corner de Rothen mais l'arbitre Monsieur Lannoy refuse ce but pour une faute au préalable de Yepes. Un tirage de maillot inexistant encore une fois, les démons reviennent... Par la suite, Paris aurait pu bénéficier d'un penalty mais l'arbitre de la rencontre n'a rien vu cette fois-ci ! Quelques minutes plus tard comme une sanction, Bordeaux ouvre le score par Wendel. La réaction sera inexistante. Pire : on va sentir les Parisiens apathiques, comme découragés par ce manque de clémence arbitrale. Le club de la capitale encaissera un deuxième but en fin de rencontre pour une défaite cruelle...

images/photos/photos_admin/supporters/repression6wb.jpg" align="left"> Mais le pire est à venir en ce jeudi 23 novembre 2006. Mal en point après deux défaites à domicile face à Lens et Bordeaux, les Parisiens se retrouvent de nouveau au Parc pour la coupe UEFA afin d'y affronter l'Hapoël Tel Aviv. Dans un stade partagé, l'ambiance est surréaliste et les joueurs se montrent tendus dès le début de match voire paralysés. Les visiteurs du soir en profitent pour marquer deux buts sur deux grosses erreurs défensives, le deuxième étant consécutif à une erreur de main de Landreau. Paris reviendra à 2-2 grâce à Frau et Pauleta mais encaissera deux nouveaux buts pour finalement s'incliner 4-2. Pauleta dira après le match « que tous les joueurs n'ont pas la qualité pour jouer à Paris ».

Pourtant, le plus important ne réside pas dans ce match assez pathétique mais plutôt dans l'après-match. A la sortie du Parc, des supporters parisiens veulent en découdre avec un supporter proclamé en faveur de Tel-Aviv. Un policier intervient et de panique tire sur la foule. Un supporter parisien Julien Quemener y laissera la vie, un autre sera grièvement blessé. C'est la première fois qu'un drame de ce genre se produit. Le lendemain, des incidents assez importants surviendront au camp des Loges, Bernard Mendy étant même pris à partie par des supporters.

images/photos/photos_admin/equipe/staff-presidence/cayzac/Cayzac_Sarko_1.jpg" align="right"> Alain Cayzac lancera un appel au calme et les autorités par l'intermédiaire de Nicolas Sarkozy entre autres à l'époque prendront des mesures pour éradiquer les problèmes de violence et de racisme avec notamment pas mal d'interdictions de stade qui s'élèveront jusqu'à plus de 200 dans la tribune Boulogne. Par ailleurs, les tribunes R1 et R2 de cette partie du Parc seront fermées jusqu'à nouvel ordre.

C'est donc dans cette atmosphère très particulière que les Parisiens vont aborder 48h plus tard, un déplacement à Nantes. Ouvrant le score très tôt mais se heurtant de nouveau à des problèmes d'arbitrage, Paris sera rejoint à un quart d'heure de la fin. Un score de 1-1 dans la même configuration qu'au Mans mais les joueurs parisiens auront montré des ressources mentales dans ce contexte dramatique.

Quatre jours plus tard, les coéquipiers de Pauleta enchaînent par une nouvelle rencontre de coupe UEFA afin d'affronter le Mlada Boleslav tombeur de l'OM deux mois auparavant. Au cours d'un match d'une indigence déconcertante, Paris décroche le nul 0-0 en disputant la rencontre en infériorité numérique pendant plus d'une mi-temps. Lacombe saluera la qualité de l'adversaire, inexistante sur ce match...

Le climat...

C'est donc dans un climat glacial et tendu que se retrouve le PSG fin novembre. Ayant tout connu jusque là, le club parisien aura touché le fond avec la disparition d'un de ses supporters le soir d'un match de triste mémoire. Difficile dans ce cas de trouver une solution immédiate au problème, c'est bien pour cela que la rencontre PSG-Toulouse programmée le 2 décembre sera reportée à une date ultérieure.

Quant à Guy Lacombe, sa position n'est pas fragilisée, Cayzac continuant de lui faire confiance, estimant que ce n'est pas lui le seul responsable. Le président est surement dans le vrai mais dans sa manière d'aborder les rencontres, le coach parisien a sans doute une grosse responsabilité dans l'échec...

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