Cayzac a répété que l'initiative de Paul Le Guen - rajeunir l'équipe - était réfléchie : "C'est tout sauf un pari. Il y a vingt-quatre joueurs au Paris-SG, ils sont tous sur la même ligne." "On a joué cette carte des jeunes joueurs parce qu'on était très déçu par la rencontre contre Bordeaux (0-2), mais surtout par celle contre Rennes (1-3), qui a été un très mauvais match, a poursuivi le publicitaire. A partir de là, Paul a décidé de mettre en application notre projet avec un équilibre entre des joueurs confirmés et ceux issus du centre formation. C'est sans doute arrivé plus tôt que prévu. En tout cas, ce n'est pas un pari du tout, c'est une stratégie."
Le président du PSG a également assuré que les Sankharé, Ngoyi et autres Sakho n'étaient pas trop jeunes pour jouer : "Personnellement, je pense que dans le football et dans beaucoup d'autres sports, on est capable d'assumer à dix-sept ou dix-huit ans. Ce sont des joueurs qui ont été élevés en région parisienne, qui connaissent le PSG, qui connaissent le Parc des princes, qui n'ont aucune peur particulière. L'âge ne fait rien à l'affaire. Ce n'est pas un risque."
En tout cas, les joueurs plus expérimentés ne semblent pas mal vivre leur nouvelle situation : "Pour l'instant, je trouve que les joueurs dit plus confirmés réagissent bien. Je vois leur comportement dans le vestiaire. Ils sont tout à fait responsables, ils encouragent les autres. Quand Paul Le Guen juge qu'il faut faire entrer Pedro Miguel Pauleta, qui inscrit un doublé d'ailleurs, parce qu'on a besoin de lui, il n'est pas prisonnier de promesses qu'il aurait faites à je ne sais qui de faire jouer cinq ou six jeunes."
Cayzac est conscient de disposer d'un peu plus de tranquilité que ses prédécesseurs : "Les supporters ont confiance dans le couple qu'on représente parce qu'on a montré notre attachement à Paris. Et puis aussi parce que Paul a prouvé qu'il était un bon entraîneur, qui a gagné des titres. C'est vrai qu'il bénéficie d'un niveau de confiance supérieur à des entraîneurs qui étaient très bons, mais qui venaient d'autres horizons. C'est évident. Ça s'appelle la confiance. Pareil pour moi. J'ai un crédit que d'autres n'avaient pas parce que je suis au club depuis des années. C'est juste, c'est injuste, j'en sais rien, mais c'est un fait."
